Archives mensuelles : juin 2010
Ne ratez pas « CHRONOGRAPHIE » de Dominique Goblet et Nikita Fossoul à L’Association
Classé dans revue de presse
Dominique Goblet, Nikita Fossoul et Aurélie William Levaux exposent au Monte-en-l’air (Paris) du 19 juin au 18 juillet
Dominique Goblet est née à Bruxelles en 1967. En 1998, elle propose à sa fille Nikita qu’elles fassent toutes deux le portrait l’une de l’autre. L’exercice durera dix ans. Nikita a 7 ans quand commence l’expérience, elle en a 17 quand le projet prend fin. Son évolution se voit aussi bien à travers les portraits que sa mère effectue d’elle, que dans les changements de son propre style, qui passe du dessin d’enfant à un dessin adolescent, puis adulte. Le résultat ne ressemble à rien de connu. Ce livre impossible, Chronographie, publié par L’Association, fascinera autant les amateurs de dessin que les curieux de toute nature. Dans le même temps, paraît au FRMK Les Hommes-loups, série de dessins qui composent un rêve agité, un feu de couleurs où se mêlent souvenirs d’images de famille, peurs de poils, de dents et d’os. Elle expose au Monte-en-l’air des extraits de ses deux derniers livres, en compagnie de sa fille.
Aurélie William Levaux est née à Liège en 1981. Elle dessine et elle brode sur tissu. Derrière les délicats ourlements brodés et sous la couture, il y a l’hymen déchiré et le placenta. Aurélie William Levaux tisse ses rêves d’interrogations douloureuses, l’éternel aiguillon du désir féminin : « faire la maman et la putain ? » Fil conscient, fragile, douloureux, toile écrue et colorée, motifs végétaux évoquant une sexualité onirique et fertile, les entrelacs d’Aurélie William Levaux enserrent le lecteur dans une psyché trouble, où la bouche de l’enfant tête le sein tandis que les lèvres rubis de la mère s’offrent au plaisir. Elle vient de publier Les Yeux du Seigneur, son deuxième livre à la Cinquième Couche.
Classé dans évènements, expositions
été studieux et actif avec le Fremok
Rejoignez quelques stages d’été où vous pourrez partager l’énergie d’auteurs du Frémok
Avec Olivier Deprez à Rogues (FR)
Avec AKTION MIX COMICS COMMANDO (Thierry Van Hasselt et Eve Deluze) à l’AKDT de Libramont (BE)
Classé dans évènements, projets
evene en danger
Le rachat d’Evene par le groupe Figaro.
Mai 2007. Le groupe Figaro rachète Evene, premier magazine culturel sur Internet pour l’intégrer à son pôle « Nouveaux médias » (Figaro.fr, Sport24, Tvmag, Figaroscope.fr…), avec l’assurance du Directeur général adjoint du groupe, Pierre Conte, de donner « tous les moyens de poursuivre sa croissance de façon autonome et ambitieuse, tout en lui faisant profiter de synergies avec les autres activités ou marques du groupe. [Pour] faire d’Evene le référent pérenne du secteur… »[1]
Pourtant dès mai 2009, des coupes budgétaires contraignent la rédaction à revoir une partie des projets éditoriaux.
Fin 2009, certains des journalistes rémunérés en droits d’auteurs (assimilé par l’Inspection du travail à du travail dissimulé) ne voient pas leur contrat renouvelé et doivent cesser leur activité pour Evene.
Pendant toute cette période, l’encadrement d’Evene signale, à plusieurs reprises, à la Direction d’Evene et du Figaro, les problèmes de gestion de l’entreprise. Aucune réponse n’est donnée.
Le Figaro désavoue le projet qu’il a acheté.
En janvier 2010, le Figaro convoque toute l’équipe Evene pour présenter un nouveau projet Internet, Evene bis.
De site de destination, magazine culturel en ligne, Evene deviendrait un portail culturel, diminuant au strict minimum sa production d’articles, de critiques, de reportages, au profit d’une agrégation de contenus, d’achat de flux et du développement des contenus communautaires (alors que la community-manager a été licenciée en décembre 2009).
Le projet est rejeté de façon massive par l’ensemble des équipes qui proposent un contre-projet à la Direction et demandent qu’un compromis soit trouvé.
La Direction du Figaro fait momentanément marche arrière. En outre, elle reconnaît, en mars 2010, les problèmes de gestion rencontrés depuis trois ans et annonce à l’équipe éditoriale qu’elle ne sera pas impactée dans l’immédiat car les problèmes rencontrés sur le site résident davantage dans son ergonomie, sa fragilité technique et l’aspect vieillissant de son graphisme que dans l’éditorial.
Au même moment, Evene est contrôlé par l’Inspection du travail qui souligne l’illégalité des contrats d’auteur qui lient les journalistes à l’entreprise Evene (certains sont en poste depuis cinq ans) et dénonce une gestion des ressources humaines douteuse.
Contraint par l’inspection du travail à requalifier les contrats d’auteur en CDI, agacé par la rédaction qu’il qualifie de « Libé dans les années 80 » pour avoir osé remettre en question la pertinence éditoriale et économique du projet proposé, le Figaro lance un plan de licenciements pour motif économique sur la base du volontariat pour la survie du projet économique Evene, réservé exclusivement aux membres de la rédaction.
A noter : le nombre de requalifications forcées des droits d’auteurs en CDI ne concerne qu’une partie des journalistes en contrat d’auteur. La Direction ayant estimé que ceux dont l’activité n’était pas suffisamment importante ne se verraient rien proposer pour la suite.
Grâce à cette proposition, le Figaro espère se débarrasser de plus de 70 % des effectifs de la rédaction, ces mêmes personnes qui ont contribué à bâtir l’identité d’Evene.fr depuis plusieurs années. La rédaction passerait donc de 25 salariés (dont 13 à temps partiel) à 6 !
Le ton, en ce mois de mai 2010, se durcit ; la Direction faisant part de son refus de travailler avec « des gens qui n’aiment pas le Figaro », de poursuivre un projet éditorial « trop ambitieux », « trop prétentieux » et engage vivement les membres de la rédaction à se porter volontaire pour ce plan social déguisé. Soulignant au passage que si la rédaction refusait le plan de départs, les conséquences pourraient être désastreuses pour l’entreprise (dépôt de bilan) et les autres salariés d’Evene.
Que dénonce la rédaction d’Evene ?
Face à une Direction qui n’a cessé de changer d’avis sur l’avenir du projet Evene et qui cherche seulement à limiter les dépenses pour faire d’Evene un magazine au rabais, la rédaction d’Evene souhaite exprimer son indignation, sa colère et son désaccord.
La rédaction s’oppose à ce que le Figaro utilise une marque vidée de sa substance.
Elle demande que lui soit prouvée la faisabilité et l’efficacité (éditoriale et financière) du nouveau projet, convaincue de la non-viabilité du projet et de la fin imminente d’Evene si telle était la solution choisie.
Pour finir, elle refuse de payer pour des erreurs de gestion qui ne sont pas les siennes.
Que revendique la rédaction d’Evene ?
La rédaction d’Evene revendique une presse de qualité sur le Web, ouverte à une participation communautaire qui n’a pas pour autant vocation à remplacer les journalistes.
Elle défend l’idée selon laquelle la presse en ligne est une nouvelle forme de presse qui doit utiliser toutes les possibilités de ce nouvel outil tout en défendant les devoirs des journalistes (qualité, vérification de l’information, pas de plagiat…). Car être journaliste n’est pas un privilège, c’est un métier impliquant des devoirs.
Elle défend également un cadre juridique et réglementaire pour tous les journalistes du Web.
A ce titre, la rédaction réclame la régularisation de TOUS les contrats d’auteurs illégaux et non d’une partie comme c’est le cas aujourd’hui et demande également la mise en place de la convention collective des journalistes en remplacement de l’actuelle convention, inadaptée.
Evene défend la diversité et la découverte culturelle, la critique, l’investigation, la réflexion.
Evene appelle tous les professionnels de la culture, tous ses collègues journalistes presse en ligne, radio, tv, presse nationale et régionale, les lecteurs, le ministère de la Culture, les syndicats, les artistes à soutenir cette lutte pour l’exigence de qualité, de diversité culturelle et de liberté éditoriale.
LA REDACTION D’EVENE
[1]http://www.lefigaro.fr/medias/20070521.WWW000000708_le_figaro_acquiert_evene_le_premier_site_culturel_francais.html
Classé dans Uncategorized
FUNICULAIRE – Exposition d’Olivier Deprez – Prolongée jusqu’au 19 juin
Olivier Deprez vous présente Funiculaire, l’ensemble des gravures qui ont été créées pour l’action BlackBookBlack, dans la Bibliothèque-Médiathèque de la Ville de Sierre et les Médiathèques Valais de Sion et Brigue, lors du Sismics Festival 2008. A cette série de bois gravés, qui s’inspirait du livre de Corinna Bille, Emerentia, s’ajoute un nouveau cycle de gravures plus spécifiquement inspiré par les écrivains valaisans.
Classé dans évènements, expositions
ARCHI & BD – La Ville Dessinée – Du 9 juin au 28 nov 2010 – Cité de l’Architecture et du Patrimoine – Paris
Avec entre autre des travaux de quelques auteurs emblématiques du Frémok : Dominique Goblet, Michael Matthys, Thierry Van Hasselt, Sylvain Victor etc …
Classé dans évènements, expositions
Une pincée de Frémok à Périscopage
Outre l’exposition consacrée à Fréderic Coché, vous pourrez assister, dans le cadre des ASSISES , à 2 rencontres:
– Rencontre avec Frédéric Coché et les éditions Frémok
Mis à l’honneur dans le parc du Thabor, le travail de Frédéric Coché semble avoir trouvé avec le Frémok un éditeur à la hauteur de son exigence et de son originalité. Cette rencontre est l’occasion d’évoquer la nature d’une relation éditoriale, au sein d’un catalogue à l’identité forte, loin des canons de la bande dessinée franco-belge.
Vendredi 4 Juin | Rencontre | 16h30| Les Champs Libres
– Match de catch à Vielsalm, histoire d’un livre atypique
Les éditions Frémok exercent un rapport à la fois brut et subtil à la matière et au réel. En collaboration avec le centre d’Art de La Hesse, où travaillent des artistes handicapés mentaux, Match de catch à Vielsalm a été publié en 2009. Réunissant auteurs du Frémok et artistes résidents, le livre regroupe des récits aux graphismes puissants et aux points de vue singuliers. Thierry Van Hasselt (Frémok) et Anne-Françoise Rouche (La Hesse) reviennent sur la genèse et le développement de ce projet.
Samedi 5 Juin | Conférence | 15h30| Les Champs Libres
Classé dans évènements, expositions