Archives mensuelles : octobre 2009

Trois pièces en enfilade – Une exposition d’Eric Lambé

Eric Lambé 161009-corr-1

« (…) C’est un monde en devenir, en perpétuelle apparition. Un monde qui ne demande qu’à émerger à la surface de ces carrés de papier blanc. « La forme, c’est le fond qui émerge », disait Victor Hugo. Au-delà du vieux débat sur le fond et la forme, c’est un univers intime, d’une violente impudeur, qu’Eric donne à voir à travers cette série d’images, dessinées et encore à dessiner. Comme une invitation à entrer dans sa tête un moment, une promesse d’éclairer des instants insaisissables où tout est dans tout, où l’intelligence se mue en une intime conviction : ici, on touche presque à la « vérité » d’un auteur. (…) »

(Philippe de Pierpont, à propos de « Deux îles » projet en cours)

Vernissage le vendredi 13 novembre 2009, de 18h00 à 21h00

Exposition du 14 novembre 2009 au 3 janvier 2010 Finissage de l’exposition, le dimanche 3 janvier 2010, à 16h30 « Kamishibaï musical »

Du mardi au vendredi de 11h à 18h30, les samedis de 11h à 13h30 et de 14h à 18h30 & les dimanches de 14h à 17h et de 19h à 22h. (Entrée libre)

Centre culturel Jacques Franck – Chaussée de Waterloo,94 – 1060 Bruxelles

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Démoniak interviewé!

Dirty la princesse et le président Valéry Braquemart-Séthaing ont fait, en leur temps, de leurs corps des tresses. Les voyants ont été déçus mais les voyeurs fascinés. À l’occasion de la parution de Dirty Diana, l’ex-résident a bien voulu revenir sur son idylle diabolique et répondre à nos questions .

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M. le Résident, Dirty Diana est le récit de deux personnages dont le monde entier, au milieu des années 80, observe les faits et gestes, apparitions comme disparitions : Monkey Johnson et Lady Dirty. Vous avez bien connu la princesse de Cardiff. Que pensez vous de cette publication événement?

C’est un plaisir bien sûr de pouvoir se rincer l’oeil de la face cachée de la Lune, cet obscur objet du désir. Car pour moi, la Diane Chasseresse était, est et restera, la Lune, et son arc, du même bois que celui de Cupidon. De l’astre nocturne, elle avait le charme envouté. Elle était Cybèle. J’ai toujours eu un faible pour la mythologie romaine et les orgies puniques.

Tout de même, la princesse était une femme, avec ce que cela comporte de faiblesse et de sensibilité.
C’est vrai. Une Lady exceptionnelle, une femme courageuse, que son pays n’a pas épargné malgré ses engagements pour des causes vertueuses. Mais vous savez comme moi que la Bonne nouvelle, l’ÉVANGILE de *Démoniak, peut se résumer en une phrase: L’Amour est plus fort que la mort. C’est une longue histoire que nous tire la Nuit des temps et nous expose au firmament.

FRANCE-PRESIDENT/PRINCESS

Précisément, on murmure que vous destiniez à jouer un plus grand rôle dans cet épopée, un rôle de premier plan, à votre mesure.
C’est une nécessité et j’y suis prêt. Que sait le fidèle de la Divine dangeureuse et de son enfance malheureuse? Je vous rappelle que *Démoniak écoule son cri également en revenant sur ces origines. Avant Dirty Diana, il y a la Rose noire du Caire qui paraîtra en janvier 2010, et encore avant, Cursus Amor qui viendra encore après. Je n’ai pas d’inquiétude, mon heure viendra. *Démoniak est points et pieds liés au dossier de la République noire dans lequel, vous le savez, j’ai longtemps trempé ma ligne. Je connais la Françafrique comme ma poche. J’ai donc quelques légitimes prétentions à figurer le Black président.

Sur cet question, ne croyez-vous pas que l’élection de Barakao Bamo change pratiquement la donne?
Barakao Bamo, malgré les sonorités folkoriques de son patronyme, n’est pas un noir. C’est un vulgaire métis comme l’histoire coloniale, au grand dam des sociologues, des psychologues et des historiens, en a produit plus d’un. Malgré le prix des Nobles du pet qui lui a été décerné, et une brève apparition immatérielle dans le cerveau malade de George Push, il n’est pas de taille à me faire de l’Ombre. Et puis, il appartient à la série B, celle qui court vers le futur de *Démoniak vers je ne sais quels nouveaux vices et nouvelles technologies. Cela ne me concerne pas. Je laisse à d’autres l’atlantisme forcené. J’ai mes privilèges pour moi. Je suis un homme du Passé, de la série A originelle et première. Nous avons la chance d’avoir en France un patrimoine littéraire exceptionnel : la Déclaration des droits de l’Homme, les Prospérités du vice, les Infortunes de la vertu, les Lettres de Guy Macqué… Cet héritage unique, ce volcan devenu vieux, bout encore en moi comme une charade inachevée, une réponse de devinette engluée au bout de la langue dans un cunnilingus endiablée. Sans compter que les démons de Bonkasa m’habitent toujours.

Avez-vous des nouvelles de Monkey Jonhson?
L’Orphisme comme la gnose s’épanouit à l’ombre du secret, vous comprendrez donc que je reste discret. Mais néanmoins, *Démoniak étant un projet révélationnaire, je suis autorisé à vous dire que oui, j’ai des nouvelles… Nous sommes en contact permanent. il va bien et reviendra bientôt. Alors, tout le monde saura.

Mr le Résident, les élektions du Frémok auront lieu en janvier. Vous avez pris votre retraite politique, pour vous consacrer à la littérature et aux sports en chambre, mais vous restez cependant un des plus fins observateurs de la politique culturelle nationale et internationale. L’année dernière, Jean-Christophe Long avait mis fin au règne de Thierry Van Hasselt. Que pensez-vous de son premier mandat?
Vous le savez j’ai toujours eu un faible pour l’aristocratie et la vieille soupe. Aktion Mix Comix Commando montre à quel point l’Ex-président Van Hasselt a su, au contact de la jeunesse, rester vert et souple, muscle tendu, gouge au vent. Mais il me faut bien avouer que pour un krypto-communaliste régionaliste, Jean-Christophe Long, est très bon. Le peuple frémokien, qui l’appelle familièrement Jean-Long, semble apprécier sa rusticité énergique et son charme animal. Ses Photomatons sont fabuleux, monstrueux même, diaboliquement enlevés au lino. Il risque bien de doubler la mise. S’il sait tirer le portrait des adhérents les plus actifs et des acteurs économiques les plus influents, sans se couper de ses soutiens populaires et de ses rêves évolutionnaires, il risque bien de mener le Frémok vers de plus belles pages encore.

M. le Résident, je vous remercie.
Je vous en prie. C’est toujours un plaisir de rencontrer des journalistes compétents et passionnés.

Propos recueillis par Alexandre Alien

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disponible chez les libraires qui n’ont pas froid aux yeux

32 pages, 9 euros

retrouvez *DÉMONIAK en ligne chaque semaine sur www.demoniak.wordpress.com

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Une histoire bouleversante.

La Libre V.Fortemps

article paru dans la Libre Belgique du 9 ocobre 2009

à propos du projet « Par les sillons » de Vincent Fortemps

à paraitre au FRMK en fevrier 2010

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mythe-fiction / dissolution

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Frédéric Coché   Laurent Fiévet*

mythe-fiction / dissolution

vernissage mardi 13 octobre 2009, 18h – 21h30

exposition du 13.10.09 au 8.11.0

Frédéric Coché (né à Metz, France, 1975) et Laurent Fiévet (né en 1969 à Boulogne-Billancourt, France) présenteront un ensemble de nouvelles œuvres pour l’exposition mythe-fiction/dissolution

Frédéric Coché s’empare du mythe d’Ulysse pour une série d’eaux-fortes et aquatintes réalisées au cours de l’été 2009, planches réalisées pour l’illustration d’un livre à paraître au printemps 2010, qui accompagneront dans cette exposition une suite de dessins continuant l’ensemble ‘Ulysse et Circé’, ainsi que des peintures de la série ‘Mascletae’

Laurent Fiévet propose une suite de montages et installations vidéos s’inscrivant dans le cycle ‘les larmes de Lora’ : le montage vidéo Mark’s dream qui sera présenté à l’occasion de ARTE Video Night le 24 octobre, en alternance avec Lucy’s dream ainsi que l’installation vidéo Whirlloop.

A propos du livre de Claudie Hamel à paraître au printemps 2010, illustré par les eaux-fortes de Frédéric Coché, éditions Le sens figuré, l’éditeur Guillaume Ollendorff écrit : ‘La dialectique de la raison fut rédigée entre 1941 et 1944 pendant l’exil de Adorno et Horkheimer aux Etats-Unis, au moment où la civilisation basculait dans le gouffre. Ils y démontraient comme la peur, la barbarie et l’autodestruction sont lovées au sein même de la raison occidentale qui a permis la domination de la nature et fondé la société européenne.

Ulysse y est présenté comme le passeur de la pensée magique – qui pactise encore avec les forces naturelles, à la pensée rationnelle qui est une stratégie, une ruse en vue de dominer celles-ci, dont le moteur unique est la peur.

Ulysse n’est donc pas décrit comme le héros grec triomphant mais plutôt comme un ancêtre pathétique du bourgeois qui trahit les siens pour assurer la survie de ses intérêts contre ceux des autres.

Ce livre est une Odyssée illustrée en eaux-fortes avec un anachronisme assumé, et commentée depuis les jalons posés par les penseurs allemands.

Il raconte la geste sanglante et peu glorieuse de la naissance de la rationalité européenne’.

Mark’s dream de Laurent Fiévet est le premier des trois montages de l’ensemble Three dreams dans la série Les Larmes de Lora, élaborée d’après le film Laura, d’Otto Preminger.Consacrés chacun à un film interprété par Gene Tierney, ils constituent autant de propositions autour du thème du sommeil en travaillant à des apparitions qui invitent les spectateurs à revisiter ces œuvres à travers le filtre du rêve.

Réalisé à partir de plusieurs séquences de Laura, Mark’s dream propose une variation autour de La Femme en pleurs de Pablo Picasso. La composition du portrait est notamment évoquée au sein du montage au cours d’un fondu enchaîné directement extrait de l’œuvre d’Otto Preminger associant au visage de Gene Tierney celui de Clifton Webb qui interprète dans le film le rôle de Waldo Lydecker, le puissant mentor de Laura. Combinant un visage de profil à un autre de face, l’enchaînement des plans joue sur un effet de redéploiement comparable à celui mis en œuvre dans le portrait peint qui sert de prétexte, en raison de la nature des éléments qu’il enchevêtre, à aborder la complexité de la figure du tableau, le lien qui unit son modèle à son exécutant, voire à souligner le caractère subjectif de la dualité de Dora Maar dans nombre de ses représentations par Pablo Picasso.

Le montage vidéo Lucy’s dream combine et met en évidence les similarités que développent entre elles deux séquences apparentées de The Ghost and Mrs Muir (L’Aventure de Mme Muir) de Joseph L. Mankiewicz. Déployant des situations et des motifs communs, elles ont la particularité de se faire écho dans la structure du film pour marquer une rupture importante dans la progression du récit.

Les jeux de surimpression dune séquence à l’autre mettent clairement en échec le dispositif narratif imaginé par le réalisateur américain et son scénariste. Alors que l’effet de répétition permet de signifier dans le récit la disparition du Fantôme du Capitaine interprété par Rex Harrison ou, plus exactement, son retrait de l’existence de Lucy Muir (qu’incarne dans le film Gene Tierney), ils contribuent au contraire à pointer dans le montage la permanence de ses interventions et leur propension à investir et redéfinir la substance du récit.

La superposition des séquences, que le montage fait succéder, comme sa résultante, à un jeu d’alternance quasi-stroboscopique, travaille d’ailleurs à l’émergence de nombreuses apparitions fantomatiques. Après les avoir invité à se réponde, elle met rapidement en place un principe troublant de dédoublement et d’enchevêtrement des figures qui affecte, en les rendant indissociables, la perception de l’ensemble des données de l’espace-temps.

Pour Whirlloop, Laurent Fiévet installe un dispositif montrant Gene Tierney occupée à rédiger une lettre d’amour, montage présenté en boucle sur un téléviseur posé au sol ; au pied de celui-ci ont été accumulées des feuilles de papier blanc chiffonnées ou pliées en forme d’oiseaux. Sur le téléviseur, la rédaction de la lettre est constamment interrompue.

Remise en cause par la structure cyclique du montage, voire défaite par des retours en arrière qui, une fois les mots apparus sur le papier provoque aussitôt leur effacement, elle ne semble jamais trouver de fin dans une logique qui finit par conférer à la scène une certaine étrangeté, troubler sa quiétude apparente. A la fois condamné à sa tâche et incapable de la mener à bien, le personnage semble englué dans les spires du Temps.

http://www.galerielaferronnerie.fr/

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PLAN NINE CONTRE L’ART ABSTRAIT – AMCC 1 – Disponible avec Paypal au Frémok.

Adobe Photoshop PDF

PLAN NINE CONTRE L’ART ABSTRAIT – Aktion mix comics commando 1

Ouvrage collectif – Projet de Thierry Van Hasselt, Eve Deluze et Richard Bawin – Produit par le Frémok

32 pages couleurs – couverture souple – Format 17/26 cm

20 exemplaires disponibles

9,54 euro + 2 euro de frais de port

ACHETER PAR PAYPAL ICI

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La ligne noire de l’antisme

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