Archives mensuelles : juillet 2008

AKTION MIX COMIX COMMANDO # 1

Le Week-end du 7 et 8 juin 2008, dans le cadre du festival de Bande dessinée d’Harleem, dans les locaux du Dolhuys eu lieu la première intervention du AKTION MIX COMIX COMMANDO

La rencontre était titrée : King Kong versus Le Dentiste 2

Le protocole était celui ci:

1 : Les participants seront invités à réaliser des linogravures mettant en scènes différents moments, différents personnages ou différents lieux liés aux films choisis.
2 : Les gravures seront imprimées sur des supports encrés, préparés par les artistes.
3 : Thierry Van Hasselt et les participants réalisent des collages à partir de découpes des gravures imprimées sur les supports préparés. Les collages mixant les différentes contributions et les formes découpées deviennent les cases de la bande dessinée.
4 : Les différentes cases sont accrochées sur un mur et agencées de façon à créer un nouveau récit.
Thierry Van Hasselt réalise le mixage tandis que Richard Bawin dirige l’atelier en mettant au point en temps réel un scénario, et demande donc aux participants de réaliser les scènes nécessaires.
Des animateurs sont présents pour aider et/ou répondre aux participants.

Lire le dossier Aktion Mix Comix Commando : aktionmix_livretweb1



Avec la participation de Fabian Dores pais, Eve Deluxe, Dominique Goblet, Laura Petitjean, Alexia deVischer, Miles O’shea, Aleaxandre De Moté, Anne Françoise Rouche, Luc Bienfait, Antoine Boulangé et bien d’autres (dont on ajoutera les noms quand on aura retrouvé la feuille où on les a noté ou dés qu’ils se manifesteront)

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Jean-Christophe Long, ma déclaration d’intention présidentielle


Mes cher(e)s ami(e)s ; si je peux me permettre de vous considérer comme tels,

J’avais prévu de vous soumettre un programme en bon et due forme ; quelle prétention de ma part !
Je préfère plutôt expliquer les différentes raisons de ma kandidature au poste présidentiel du Frémok.

– 1 – « Fantoche » ! Ce petit mot sorti tout droit d’un mail de notre président actuel, notre Tché à tous et toutes, fût le cinglant et lent déclic décisif de ma sérieuse kandidature.
Oui, le Tché (je me permets de le nommer comme tel, vu ma « coco » attitude et le respect dû à cette Icône !) me proposait à cette époque de poser une fausse kandidature pour provoquer réactions, interventions et véritables kandidatures…
En d’autres termes, Jean-Christophe fait le guignol sur le blog et joue le jeu ; il faut que cela bouge !
Je répondais par l’affirmative, moi l’un des grands guignols du Frémok (nous le sommes tous un peu, non ?). Cette situation me plaisait ; elle était sans risque (du moins je le pensais) étant donné ma volonté depuis toujours de n’être qu’un « satellitaire bas labeur sans aucune responsabilité ».

– 2 – Désistement et déception de beaucoup de Kandidats. Je ne reviens pas sur le pourquoi de leurs différentes explications, vous les connaissez.
Par contre, tout en continuant mon jeu fantoche, ces effervescentes causes du capotage électoral me permettaient analyse et réflexion.
Le fantoche voulait et veut se faire entendre et comprendre !
Tout s’échafaudait depuis le début ; inconsciemment, bien entendu ; il suffit de lire entre les lignes dau paisan per comprendre que l’ironie et la dérision ne cherchent pas uniquement la rigolade.

– 3 – Le chalenge, le mot lourd qui plombe bien, de me présenter…
HA ! HA ! Certains ricanent jaune en grinçant de leurs belles dents :
« Noooon, pas le Grand Long, il n’y connaît rien ! » ou un truc dans le genre.

Voici donc la petite liste de mes envies qui me poussent, me poussent :

1. La plus importante, la plus intime, la plus décisive est « ma maturation artistique », cette sauce liante entre le créateur que je suis et son art, tout comme Jésus avait besoin d’au moins un clou (bien placé et bien cloué) pour tenir sur sa croix ! C’est une conviction.

2. L’isolement Bruxellois que je subissais, cette idée que je m’étais faite à tords ou à raison, sur un milieu artistique « branché », citadin, nombriliste (je ne parle pas de mes amis, mais d’un monde trop en surface); cet isolement urbain clouait (ces bons vieux clous ) mon esprit, déjà trop petit !
Mon isolement rural délibéré est le libérateur de mes supers pouvoirs ; que je ne maîtrise pas encore très bien.
Les désirs de me consacrer à mon acte « créatif » ;que cet acte est politique, que je suis politique, qu’il faut survivre, exister avec éthique… .Hum ! J’en ai plein d’autres des mots comme ceux-là.

3. Je ne me suis jamais mis en avant au sein du Frémok, par timidité certainement, par conviction aussi. Je pense que le président doit mettre le Frémok en avant et avant tout, ce que notre Tché à su accomplir, ainsi que notre Général Yvan. J’ai la certitude d’avoir les capacités, avec moins d’aura certainement, de continuer de porter la parole du Frémok au plus loin que le lointain lointain !

4. Je ne connais personne ou si peu dans les milieux artistiques, de la Bande Dessinée et de l’édition ;au lieu de jouer contre moi, cette situation peu devenir favorable en apportant une fraîcheur présidentielle face à des gens qui nous connaissent, tout en gardant une distance de jugement grâce aux judicieux conseils de l’ancien président, du Komité artistique et du Konseil.

5. Je ne suis pas toujours fin, j’ai une certaine tendance à l’emportement intempestif, on me considère comme le rigolo de service qui n’est même pas toujours drôle, mais j’ai d’autres grandes qualités ! Outre ma taille, ma prestance physique, ma beauté de bobo rural buriné, je suis quelqu’un de discret qui aime observer les gens et surtout qui aime être à l’écoute des autres et qui essaye d’apaiser les conflits (pas les miens); reste de mon ancien boulot avec mes petits délinquants (ne croyez pas que je vous compare à ces petits monstres).

6. Un besoin d’implication au sein de la structure frémokienne, je me suis souvent posé la question : « je suis capable de quoi ? Moi qui me suis toujours limité à ma pratique ! » et j’en reviens à cette solitude rurale ; Je n’ai jamais été autant en contact avec les autres frémokiens, à Bruxelles cela était devenu de plus en plus sporadique, grâce à la virtualisation ! Je ressens ce besoin, perdu, de communiquer, de se rencontrer, de se réunir, pour moi c’est la base du changement ou plutôt de la transformation du Frémok, l’éloignement devient une espèce de moteur du Koeur. Pour moi, m’impliquer exige beaucoup d’efforts, d’apprentissages. Être un des plus « vieux » auteurs ne veut rien dire, je suis un novice au sein de l’association dans le sens pratique du terme ;pour exemple, je ne vous citerais que mon combat digne des légendes moyenâgeuses face à l’outil informatique (un ordinateur peut faire un bogue par ma simple présence dans la même pièce que lui !). Être président serait pour moi une place privilégiée, pour apprendre, comprendre et agir ! En effet, le président ne doit plus se la jouer Atlas sur qui tout repose, en tout cas je ne vois pas du tout la fonction sous cet angle.

Les grandes lignes de la présidence, du Konseil et du Komité :

1. Promouvoir la (r)évolution frémokienne, le président en est le garant !

2. La (r)évolution est l’expression agressivement non-violente de chaque frémokien(ne), donc du frémok, de briser le carcan imposé par des instances peu culturelles, d’être le protéiforme artistique, de générer de plus en plus de nouvelles implications humaines, d’être propagandiste sans être dictatorial, d’être démodé, débranché, débridé, d’infiltrer, d’exfiltrer, de frémokévangéliser sans vergogne les mondes, les univers inconnus !

3. Le Frémok est éditeur de Littérature et de Poésie Graphiques, le terme Bande dessinée étant trop restrictif par rapport à ce que nous proposons.

4. Les auteurs du Frémok sont au Kœur, ils ont droit aux égards de tous parce que nous croyons en leurs créations, mais, en contrepartie, ils ont l’obligation de promouvoir le Frémok de la manière qui leur semble la plus juste !

5. Continuer dans la ligne éditoriale actuelle en accentuant la démocratisation de nos publications.

6. La collection Flore doit prendre de l’ampleur, cette collection est le fer de lance de la démocratisation, de cet élitisme pour tous qui est primordial pour la (r)évolution. On peut éventuellement réfléchir sur des modifications à apporter, mais sans modifier le format et le prix.

7. Proposition : organisation d’une grande exposition consacrée à la collection Flore, une grande installation narrative ; dans l’idée des espaces narratifs de Fréon ; capable d’exister dans n’importe quel lieu.

8. Continuer les dirty comics. Les auteurs qui le souhaitent ne doivent pas hésiter à commettre ces petits livres sans prétentions, qui me semblent les biens venus dans cette société hygiéniste et mercantile.

9. Assurer l’égalité entre chaque auteur, il y a un pape, des génies, des idoles, mais pas de stars au Frémok !

10. Continuer le travail de traduction entreprise, afin de gagner des adhésions et des lieux de visibilité pour nous outre-Manche, outre-Atlantique, outre-Oural, outre-Pyrènées, outre-Méditerranée, outre-cercles polaires.

11. Les adhérents sont nos premiers souteneurs et nos premiers lecteurs, nous leur devons respect et amour. Devenus indigènes du FRMK, ils ont eux aussi ce grand devoir de propager la cause et de la gagner à de nouveaux indigènes.

12. Pas de promesses d’un point de vue financier, mais il faut continuer ce qui est entrepris au niveau des droits d’auteurs et de rémunérer nos petites mains qui sont sur la brèche quasi 24h24 (j’exagère peut-être), mais ce magnifique pilier risque de céder pour cause d’inconsidérations matérielles. Mais j’insiste sur le bénévolat, plus on est de fous, plus on est de fous, cette impression grandiose de faire partie intégrante d’un magnifique mouvement (r)évolutionnaire qui devient l’ensemble et l’unique !

13. Le Konseil est le lieu des réflexions et des décisions au sujet des droits, des rémunérations et des dons matériels. Le conseil doit donc continuer à réfléchir sur une situation idéale sans altérer la vie et la philosophie de l’association !

14. Le président fait partie, de droit, du Konseil et du Komité Artistique.

15. Le président ne peut agir et décider sans l’aval du Konseil et du Komité Artistique.

16. Le président est le garant éthique du Konseil et du Komité Artistique. Il doit intervenir dès qu’il constate une atteinte aux préceptes fondamentaux de la (r)évolution Frémokienne.

17. Le président peut émettre des propositions et des avis au sein du Konseil et du Komité, mais il doit opter pour la réserve et la neutralité. Il doit recentrer et arbitrer, afin d’éviter les dérives et les attaques personnels souvent infructueuses et destructrices. Il entérine les décisions finales et tranche par sa voix si aucune majorité ne se détache.

18. Le président et le porteur du projet auprès des deux K sont les rédacteurs du compte-rendu détaillé des résultats (positifs ou négatifs) auprès de l’artiste et des adhérents sur le Kasp.

19. Les adhérents peuvent soumettre des commentaires utiles, positifs ou négatifs sur les diverses décisions du Konseil et du Komité Artistique, mais celles-ci sont définitives ; cela pour éviter des stagnations ou lamentations infertiles.

20. Le président et le Konseil gèrent les différents et les conflits internes, ceux-ci ne sont divulgués aux adhérents qu’à la demande des protagonistes.

21. Le président et le Konseil gèrent la vie administrative du Frémok ; l’agenda de publications ainsi que l’ordre de parution des livres ; l’agenda, la programmation et la préparation des festivals, des expositions et des divers évènements prévus dans l’année. Ils délèguent et partagent les tâches auprès des personnes responsables et ont le droit de demander des comptes quant à l’évolution de chaque chantier.

22. Le Konseil est l’instance supérieure du Frémok, rien ne se décide sans son aval ;, mais, pour des raisons pratiques, il peut se réunir en Komité restreint (la moitié des membres et sans le président) ce pour les questions du quotidien de la maison FRMK.

23. Proposition d’une prévision de 3 dates de réunion physique du président et du Konseil, si la présidence dure une année ; une réunion en début de présidence, l’autre mi-année (après le fameux festival d’Angoulême par exemple), la dernière en fin de mandat du président. Les autres réunions se feront d’une manière virtuelle, régulière et pas trop éloignées dans le temps (périodicité à discuter au sein du Konseil).

24. Proposition dans ces 3 dates, d’une ou de deux grandes réunions, conviviales, artistiques et festives avec les adhérents dans un lieu à discuter (ceux ne sachant se déplacer peuvent également faire la fête dans leur coin, mais en liaison virtuelle avec le lieu du Koeur festif) ;en début et ou en fin de mandat. Ces réunions, avant d’être festives, sont les moments privilégiées pour les adhérents de se rencontrer, de discuter et d’émettre des avis et des critiques (constructives !) sur la « politique » du mandat présidentiel.

25. Continuer la politique de coédition et d’ouverture tout en gardant la liberté et l’exigence artistique qui fait notre renommée et ne pas sacrifier la présence du FRMK sur les créations.

26. Ne plus jouer le jeu des « journalistes » et « critiques », travailler uniquement avec ceux d’entre eux qui sont prêts à faire l’effort de nous découvrir et de parler de nous. Le journaliste n’est pas un petit ou un grand poisson à qui l’on jette une fausse mouche ! NE PLUS S’ESSOUFFLER SUR DES COMMUNIQUES DE PRESSE SOUVENT IGNORES, SNOBES, JETTES ! Nous avons notre site, nos blogs.

27. Rendre de plus en plus performant le site et les blogs. La (r)évolution doit passer par la toile, le FRMK doit l’investir, l’envahir, la gangrener, la sulfater de ses semences.

28. Ne pas oublier les indigènes non encore virtualisés, ils devront être informé de manière régulière des grands axes et évènements FRMK !

29. Garantir l’indépendance des littératures pirates !

30. L’expérience Alice ne me semble pas assez présente, elle doit être beaucoup plus visible et doit avoir son propre cadre, ainsi nos lecteurs et adhérents pourront l’intégrer plus aisément.

31. Il n’existe plus d’espace d’analyse, de critique, de théorie ; je pense qu’Internet est le lieu adéquat pour cet espace poétik, qu’AMOK et FREON avaient installés judicieusement dans leurs publications collectives. Cet espace de réflexion et de théorisation serait le laboratoire de la (r)évolution FRMK. Le but n’étant pas de nous analyser, de nous critiquer et de faire du nombrilisme intellectuel, mais bien de nous situer ; de poser un autre regard sur la création narrative, un regard moins formater et moins « mondialisé » !

Voilà, cette liste n’est pas exhaustive et il n’y a pas de réelles nouveautés ; mais réfléchissons bien, ce que le Frémok demande c’est un changement de la structure, une organisation plus claire et surtout alléger le travail de tous !

La prochaine présidence est certainement très importante, parce que le président devra être dans l’ombre, non pas un guide mais un pousseur, un diffuseur d’énergies.

Ma (r)évolution se joue sur ce fameux élitisme pour tous, le Frémok doit rester un monstre protéiforme illisible et ardu ;, mais qui englouti le plus d’indigènes !

Certes, j’ai peur, mais j’ai mes convictions et n’ai rien à vous prouver ; pour certains je resterai le Jean-Long, « le gentil du village Frémok » !

Je suis l’un de ceux qui existent par et pour le Frémok, quoi qu’il arrive, je reste lo paisan, le monstre monstrueux, Jean-Christophe Long.


Bien à vous !

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